
Waouh ! Ai-je pensé voilà un sportif
qui ne s’est jamais arrêté et a su repousser les limites physiques.
Et bien non ! Figurez-vous que ce n’est qu’au décès de sa femme qu’il a décidé
de changer de vie et de se mettre à la course à pieds. Il avait alors 81 ans !!!
Et encore tout récemment, le 25 février dernier à 102 ans, il vient de courir
10 kilomètres en 1 h 30. Une rapide recherche sur Internet sur le site de la FFA (Fédération Française d'Athlétisme) m’apprend qu’un sportif aguerri le court
en 29 minutes et auprès de ma belle-fille qui en amateur met 59 minutes.
Pour moi c’est encore une preuve qu’il n’est jamais trop tard. Que l’âge ne peut pas être une limite sauf… si on accepte la limite. Dans la mesure où la loi de
la Vie est comprise et acceptée, elle prédomine dans la personne et le caractère. Dans la mesure où nous changeons nos pensées concernant les conséquences admises habituellement suite à l’accumulation des années, dans la même proportion nous changeons la manifestation physique. Si l’on s’attend à une augmentation de l’utilité et de la vigueur du fait de l’avancement des années avec autant de foi que l’on prévoit la décrépitude et la faiblesse, nous sommes capables de vivre et de manifester la vigueur. La sagesse et l’expérience acquises grâce à l’âge est force et non faiblesse et nous ouvre des perspectives infinies.
Bon, je ne vais pas me mettre à la course à pieds, mais je sais qu’il faut je sois encore plus vigilante et ne pas accepter les « petites morts » qui nous occupent l’esprit : la fin d’un moment agréable, la fin d’une amitié, la fin d’une capacité ou l’idée qu’à mon âge je ne vais pas commencer à faire ceci ou cela. Au contraire, il ne faut uniquement accepter et cultiver des pensées de vie et les mettre en œuvre à chaque instant.